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Caroline Lizotte

La Madone, berceuse pour harpe solo, opus 43

$30.00

La Madone est un chant d’amour qui peint la contemplation de la mère à l’enfant. Grâce au va-et-vient des arpèges et aux grincements des cordes basses produits par l’action des pédales (que l’on appelle sons ésotériques dans le langage harpistique), on entend continuellement cette chaise berçante sur laquelle chante la maman. Ses propos sont tantôt doux, tantôt désemparés, à la fois remplis de fatigue et d’admiration. Vous savez … ces moments que vivent mère et nouveau-né. Tous deux finissent par s’assoupir dans la douceur des sons harmoniques, et dans la béatitude de s,appartenir l’un l’autre. La Madone a été composée pour la harpiste Valérie Milot. La gestation de cette oeuvre a connu deux naissances : le petit garçon d’une amie et collègue harpiste ; et ma propre fille, née à ma grande surprise le jour de Noël, jour où la Vierge a enfanté le Messie. Pour cette raison, La Madone est dédicacée à Isabelle Fortier, son fils Maxim, ma fille Alfrëde et moi-même. Au sens technique, La Madone permet d’apprécier des couleurs différentes pour l’interprète de même qu’une manière différente de jouer la harpe. Les sons harmoniques à la douzième ont un timbre particulier et procurent aussi une agréable façon de jouer le chromatisme (bête noire des harpistes) sans changer une seule pédale. Découverte que je me dois d’attribuer à mon mentor de la composition, monsieur Pierick Houdy. De plus, l’invariabilité des deux dernières cordes basses de la harpe permettra de résoudre quelques énignes de pédales et rendre possible ce qui est habituellement impossible d’écrire à la harpe. Quant aux sons ésotériques, ils ne seront pas joués par les doigts, mais encore une fois par l’action des pédales. Ce sont les disques de l’instrument qui détermineront comment ces notes seront bien claires et suffisament audibles. L’interprète devra donc « trouver sa liberté » et jouer l’oeuvre en vertu de la harpe utilisée … l’un ne va pas sans l’autre.